Samedi ensemble Actualités

Les enfants et les jeunes de la cathéchèse, accompagnés de leurs parents, se sont retrouvés sur deux samedis pour visiter des "maisons de Dieu". Mais pas n'importe quelles maisons ! Nathalie nous raconte ces visites !

Le samedi 13 mai, le temps des Jeunes s’est déplacé à l’église Notre-Dame-la-Grande.

Nous avons été accueillis sur le parvis par le Père Lefèbvre qui nous a fait la visite.

 

 

 

 

 

Sur l’extérieur, nous avons observé, sur la façade ouest, toutes les statues : de Jésus, dans la mandorle entouré des 4 évangélistes, à la fresque biblique en passant par les apôtres.

 

 

 

A l’intérieur, le prêtre nous a montré tous les lieux accessibles à la visite.
Il nous a fait découvrir des détails insolites comme l’escargot sculpté sur la frise de l’arbre de Jessé dans la chapelle Sainte-Anne ou des ex-voto dont certains ne manquent pas de piquant.

 

 

 

 

Nous avons pu nous asseoir dans les stalles du chœur et avons profité de la miséricorde, ces petites cales au dos des sièges des stalles permettant de s’appuyer sur elles lorsque l’on se tient debout le siège relevé.

Nous nous sommes approchés de l’autel et avons entendu la légende des clefs se trouvant dans les mains de la statue de Marie. Le prêtre nous a expliqué que cette statue possède différents vêtements dont on l’habille pour les grandes occasions.

 

La visite s’est achevée en chantant avec le prêtre « A toi la gloire ».

 

 

Le samedi 3 juin, nous avions 3 visites programmées : le baptistère Saint Jean, la cathédrale Saint-Pierre et l’Eglise Sainte-Radegonde.

 

 

 

 

 

 

Première visite : rendez-vous au baptistère Saint-Jean.

C’est Stéphane, papa d’enfants de l’école biblique et du KT et par ailleurs, docteur en histoire, qui devient notre guide du jour !

Bien que petit, ce musée renferme énormément de choses.

 

 

 

 

 

 

 

Stéphane nous a montré, bien évidemment, la piscine où étaient baptisés les adultes et qui a ensuite servi à fabriquer les cloches des églises.

 

Nous avons admiré les fresques peintes sur les murs. Stéphane nous a expliqué que le paon qui y est représenté est un symbole solaire, que le pélican est l’image métaphorique du Christ se sacrifiant pour nous. En effet, autrefois, on pensait que les bébés pélicans se nourrissaient, dans le bec de leurs parents, de leur chair. Nous avons vu les phylactères ( comme les bulles des BD), le dragon demandant grâce, les 4 cavaliers…

Nous nous sommes approchés des sarcophages. L’un d’entre eux a été fabriqué à partir d’une borne romaine. Il y en a même un qui est double pour accueillir, certainement, un couple ne voulant pas être séparé.

 

 

Direction ensuite vers la cathédrale Saint-Pierre

 

Le Père Lefèbvre nous attendait pour nous commenter la visite de la cathédrale Saint-Pierre, de l’autre côté de la rue. Il a présenté la façade et le portique avec ses statues du Jugement Dernier.

 

 

 

 

A l’intérieur, le prêtre nous a fait découvrir :

  • l’orgue Clicquot,
  • les marques de tâcheron ( marques faites par les tailleurs de pierre pour reconnaître leur travail),
  • la statue de Saint Pierre,
  • la cathèdre ( le siège de l’évêque qui donne son nom au
    bâtiment),
  • les stalles sculptées dans les écoinçons d’anges couronnés et d’animaux avec là aussi, comme à Notre-Dame-la-Grande, leurs miséricordes,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • une très jolie statue de Marie protégeant son bébé Jésus d’un serpent à ses pieds et les peintures murales.

 

  • Et, bien sûr, le fameux vitrail de la crucifixion offert par Aliénor d’Aquitaine et son mari, Henri II Plantagenêt représentés au bas du vitrail.

Sur la porte Saint-Michel, donnant sur la face nord sur le parking, il nous a fait observer les statues représentant la petite enfance de Jésus.

Nous nous sommes quittés après avoir récité le « Notre Père ».

 

Dernière étape : l’église Sainte-Radegonde

 

 

 

 

 

 

 

Après un petit rappel par Stéphane de la vie de Radegonde, princesse thuringienne, reine de France après avoir épousé Clotaire Ier puis religieuse, nous avons vu son tombeau dans la crypte.

Nous avons essayé de traduire du latin l’ex-voto de la reine Anne d’Autriche qui exprime sa reconnaissance pour la guérison de son fils Louis XIV en 1658.

 

Un bel après-midi apprécié par tous nos jeunes visiteurs.

 

 

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